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L’homme a une place dominante dans la société mais il n’est rien en dehors de celle-ci.
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Il n’y a plus de sens du monde sinon la nostalgie de lui en chercher un.
On reste interdit devant ce sens unique. Rien ne va plus dans ce sens. Et pour tous ceux qui veulent en faire…
Peut-on encore mettre le nom sur la chose, le doigt sur la bouche ? Il ne reste plus qu’à embrasser, caresser, empoigner, battre…
S’ébattre sans se débattre. Donner des sens, des cinq sens, en tout sens.
On s’accroche au train des choses, quand nos mains en déchirent la trame, suspendu entre la chute et l’ouverture, la tâche et l’aventure – du sens.
Indénombrable, démembré, excédé de toute part : exorbité.
Labeur en bordure d’abîme, babil au bord des lèvres,
fouilles en fièvres dans les excavations d’une vacance…
L’humain n’habite pas le monde, il l’occupe. Il fait son trou, où il n’a pas sa place.
Cela n’a pas de sens dont on puisse jouir.
On jouit sans.
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